© 2015, Josse Goffin, Regard à gauche

Le Carnet, une année numérique

Nausicaa Dewez

Texte

La nouvelle formule du Carnet et les Instants fête son premier anniversaire.
L’occasion de dresser un bilan et d’inviter nos abonnés à (re)découvrir leur revue réaménagée.
Phénomène rare : aujourd’hui,
Le Carnet parle du Carnet.



Revue publiée par le Service de la Promotion des Lettres, Le Carnet a pour objectif de faire connaitre les littératures belges francophones à un large public belge et étranger.
Pour ce faire, la revue a parié depuis ses débuts sur deux principes : la qualité des articles et la gratuité de l’accès à ses contenus.

Dans un contexte marqué à la fois par l’omniprésence de l’internet et des réseaux sociaux, et par les mesures d’économie imposées à tout le secteur public, la fidélité aux missions premières du Carnet imposait une réinvention partielle de sa formule : comme l’annonçait Martine Garsou dans l’Édito du n° 185, la revue des Lettres belges allait connaître une importante mue en 2015, jusqu’à devenir une revue partiellement numérique. Décliné sur deux supports, papier et numérique (le blog le-carnet-et-les-instants.net), qui proposent des contenus propres, Le Carnet traite des littératures selon deux temporalités distinctes.

L’imprimé reste
Outre son coût financier et environnemental, une revue imprimée bimestrielle présente le désavantage d’un décalage constant avec l’actualité dont elle traite. Néanmoins, les abonnés du Carnet, comme nombre d’amis du livre, ont témoigné leur attachement au format papier. Pour répondre à ces logiques contradictoires, le nouveau Carnet imprimé, devenu trimestriel, demeure, tout en se recentrant sur les sujets pérennes. Il propose ainsi des articles de fond et des entretiens ; des numéros thématiques (le n° 185 est consacré à « Littérature et cinéma » et le n° 187 à la littérature érotique) participent pleinement de cette volonté d’approfondissement des questions abordées. Délesté des rubriques « Nouveautés et rééditions » et « Critiques », Le Carnet nouveau s’est resserré sur sa section « Magazine » qu’il a étoffée et ouverte à la bande dessinée.

L’actualité en blog
Le changement le plus spectaculaire concerne cependant la bibliographie et les recensions.
Pour la première, Le Carnet procède à un relevé minutieux des publications d’auteurs belges en Belgique et à l’étranger, travail de repérage et de catalogage unique pour le champ belge, plébiscité par les professionnels du livre (bibliothécaires, libraires, professeurs...) et les lecteurs.
Quant aux recensions du Carnet, elles se distinguent à la fois par l’attention accordée à tous les genres littéraires et par leur ampleur.
Ces deux rubriques incontournables du Carnet prennent à présent place sur le blog de la revue (http://le-carnet-et-les-instants.net ).
Elles ont conservé les caractéristiques qui ont forgé leur réputation d’excellence – les chroniqueurs qui officiaient dans Le Carnet imprimé sont eux aussi passés au numérique – tout en bénéficiant des avantages qu’offre le support numérique.

Ainsi, la bibliographie paraît à un rythme bimensuel, tandis qu’une nouvelle chronique de livre est publiée chaque jour.

Le rythme de parution permet de suivre au plus près l’actualité éditoriale – caractéristique fondamentale des critiques de livres.
En publiant une chronique par jour, Le Carnet veille par ailleurs à offrir à chaque livre chroniqué une exposition optimale et égale.

Les recensions sont enrichies autant que possible par des extraits d’ouvrages mis à disposition par les éditeurs et par des document sonores (lectures d’extraits ou interviews) proposés par des sites amis, notamment espace-livres.be et SonaLitté.

Si les recensions sont d’abord des textes liés à une actualité et sont publiées en fonction de cette actualité sur le blog du Carnet, les nombreux lecteurs qui souhaitent revenir sur des chroniques plus anciennes ne sont pas non plus oubliés, puisque chaque recension parue sur le blog y est archivée et consultable à tout moment.

Grâce aux mots-clés et menus, il est également simple de retrouver toutes les chroniques consacrées à un auteur, un genre littéraire, un thème ou une maison d’édition spécifique, ou bien encore tous les textes signés d’un chroniqueur. Un récapitulatif des articles est en outre publié chaque quinzaine.

Autre nouveauté : les ouvrages qui ont particulièrement séduit les chroniqueurs du Carnet sont signalés par la mention « Coup de cœur du Carnet ». L’internaute désireux de trouver aisément des conseils de lecture sur le blog peut ainsi consulter la liste des livres plus particulièrement recommandés par notre rédaction.
Les articles proposés par Le Carnet en ligne ne se bornent par ailleurs pas à ces deux rubriques. Le blog se veut en effet aussi un outil d’information sur l’actualité des Lettres belges, tirant parti d’une réactivité que les délais propres à l’édition papier ne pouvaient lui permettre.

Sous la rubrique « Événements », il propose des informations sur les prix littéraires, les rencontres d’écrivains, les expositions et autres faits marquants de la vie de nos littératures.

De nouveaux articles sont mis en ligne chaque jour. Par une simple inscription sur la page d’accueil, tout lecteur intéressé peut être informé par courriel de toutes nos nouvelles publications.

Une visibilité accrue
Avec le passage partiel au format numérique, Le Carnet dispose d’une opportunité d’élargir son audience au-delà de ses abonnés traditionnels – tant celle du blog lui-même que celle du Carnet papier. Notre présence sur la toile se multiplie donc, afin de diversifier les points d’entrée possibles. C’est ainsi que la revue a son propre compte Twitter et, depuis peu, une page Facebook.

Ses chroniques sont également relayées sur le site Bibliosurf II, qui compile les recensions du web littéraire.


Grâce à un partenariat, la newsletter hebdomadaire de Lettres numériques présente dorénavant une sélection de chroniques du Carnet portant sur des livres disponibles au format numérique.
Dans ce domaine, Le Carnet s’est également associé avec Librel, le portail numérique des libraires francophones de Belgique, qui relaie certains textes de notre revue, tandis que des liens sont établis vers Librel sur le blog.
Le Carnet est aussi présent sur Revues.be, la plateforme des revues artistiques et littéraires en langues française et endogènes.

Tous lecteurs
Revue gratuite et de service public, Le Carnet est d’abord un outil de promotion de nos littératures.
Sa mission est donc d’amener ses lecteurs à lire des auteurs belges, à les apprécier, à en parler autour d’eux.
Sa déclinaison sur deux médias participe pleinement de cette mission.

Le Carnet imprimé s’adresse d’abord à des abonnés, déjà sensibilisés à nos littératures et désireux de les connaître en profondeur.
Quant au blog, il est accessible à tous, lecteurs fidèles ou internautes de passage. Avec ses articles plus courts et axés sur l’actualité, il est une invitation à la lecture pour chacun, spécialiste ou novice. Son audience est d’ailleurs en constante progression. Depuis septembre, le nombre de visiteurs mensuel a dépassé le nombre d’abonnés au Carnet papier.

Nous invitons chaleureusement les abonnés du Carnet qui n’ont pas encore franchi le pas à visiter le blog de la revue, complément indispensable du magazine imprimé qu’ils reçoivent quatre fois par année.

Car le web peut lui aussi servir le livre.

Le Carnet sur le web :
Un blog : http://le-carnet-et-les-instants.net/
Une page Facebook : https://www.facebook.com/Le-Carnet-et-les-Instants-504638033044069/
Un compte Twitter : @CarnInstants


Metadata

Auteurs
Nausicaa Dewez
Sujet
Activité numérique de la revue Le Carnet et les Instants (FWB)
Genre
Chronique
Langue
Français